SGS BOXE Sainte Genevieve Sports

16fév/11Off

Samir Fahloun / Marvin Taouri

Gala de boxe anglaise de Romilly-sur-Seine
Le 12 février 2011

BOXE / Taouri, une soirée de gala... et de galère

Même si la boxe est un noble art, la grandeur morale ne peut s'opposer à la valeur physique. Sur un ring, le boxeur est seul face à son destin. Et celui de Marvin Taouri, samedi soir, lors du gala d'anglaise organisé à Romilly, fut loin d'être réjouissant. Le boxeur romillon, en manque de condition physique - « J'ai travaillé cette semaine (la semaine dernière, ndlr) et je n'ai pas pu m'entraîner. Juste un footing de 20 mn, jeudi, et deux entraînements d'une heure trente chacun », plaide le champion régional junior (- 64 kg) -, subit la loi de Samir Fahloun… 16 ans et du talent plein les gants ! « Il y a un mois, Jean-Pierre Guillotin, responsable administratif du Stade Troyen, m'a contacté en me disant qu'il cherchait un adversaire à Marvin Taouri, le boxeur romillon, faute d'opposition dans la région. Il m'a demandé si j'avais un gars, solide, à lui proposer », raconte Jérémy Simon, l'entraîneur du représentant du Saint-Geneviève-des-Bois Boxe.

« Sur un ring, tu ne peux pas tricher »

Si, en Champagne-Ardenne, Marvin Taouri a le répondant facile, il a trouvé à qui parler sur le ring de Bardin-Gousserey. Demi-finaliste du championnat Île-de-France et du Tournoi des jeunes (- 60 kg), « deux fois battu par le champion de France, Carpin, dont à une reprise parce que son adversaire… était champion de France », avance, un brin amer, Jérémy Simon, Samir Fahloun s'est comporté en patron face à Marvin Taouri.
Pascal Koffi, l'entraîneur du Romillon, savait que ça serait difficile « depuis mardi dernier, relève-t-il. Suite à son titre de champion régional, Marvin s'est un peu relâché. En plus, avec son travail, il n'a pu se préparer correctement dans la semaine. Mais un combat, ce n'est pas la dernière semaine qu'on le prépare. Celle-ci doit juste servir à affiner les détails. Sur un ring, tu ne peux pas tricher… » Dans le clan du Romillon, malgré les « Vas-y Chamoune » - « c'est son surnom depuis qu'il est petit », précise Faïçal, le paternel -, Marvin Taouri ne put aller au terme du combat. Arrêté à la troisième reprise, le Romillon tomba sur plus fort que lui. Noble dans la défaite...

Auteur : Jérôme MORIN

Article paru le : 15 février 2011

Taggé comme: Commentaires
Commentaires () Trackbacks (0)

Désolé, le formulaire de commentaire est fermé pour le moment

Aucun trackbacks pour l'instant